Le cycle de concours pour le Prix John-C.-Polanyi du CRSNG, l'évaluation des candidatures et la subvention se rattachant au prix s'étendent sur deux années civiles. Par le passé, on utilisait par exemple l'appellation « Prix Polanyi de 2013 » pour désigner le cycle de concours qui avait débuté en 2013, même si l'annonce et la remise du prix avaient eu lieu en 2014. En 2015, on a décerné le prix au cours de l'année où on a annoncé le nom du lauréat et non au cours de l'année où le concours a été lancé. Il n'y a donc pas eu de lauréat du Prix Polanyi de 2014. Le lauréat du concours lancé au printemps de 2014 (Chris Eliasmith) a reçu le Prix Polanyi de 2015.
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Le cycle de concours pour le Prix John-C.-Polanyi du CRSNG, l'évaluation des candidatures et la subvention se rattachant au prix s'étendent sur deux années civiles. Par le passé, on utilisait par exemple l'appellation « Prix Polanyi de 2013 » pour désigner le cycle de concours qui avait débuté en 2013, même si l'annonce et la remise du prix avaient eu lieu en 2014. En 2015, on a décerné le prix au cours de l'année où on a annoncé le nom du lauréat et non au cours de l'année où le concours a été lancé. Il n'y a donc pas eu de lauréat du Prix Polanyi de 2014. Le lauréat du concours lancé au printemps de 2014 (Chris Eliasmith) a reçu le Prix Polanyi de 2015.
Les scientifiques tentent d'élucider depuis des années l'écart apparent entre le nombre de neutrinos qui seraient produits au cœur du soleil et le nombre de neutrinos détectés sur Terre. Cet écart signifie soit que notre modèle des réactions de fusion dans le soleil est terriblement erroné ou qu'un grand nombre des énigmatiques particules subatomiques, considérées comme les éléments fondamentaux de l'univers, ont disparu en route, d'une façon ou d'une autre.
Après s'être laborieusement employée à concevoir et à construire l'Observatoire de neutrinos de Sudbury (ONS), une équipe de recherche dirigée par des Canadiens a enfin confirmé, en 2002, que les neutrinos échappent à la détection parce qu'ils changent spontanément de « saveur », ou de type, lorsqu'ils quittent le soleil. Les résultats ont confirmé, d'une part, que les modèles de production d'énergie dans le soleil étaient exacts et, d'autre part, que les lois les plus fondamentales de la physique étaient incomplètes. Cette découverte, qui a constitué l'une des plus importantes percées scientifiques de 2002, a révolutionné la compréhension de la nature fondamentale de la matière.
L'ONS est situé à deux kilomètres de profondeur dans un puits de mine. Le gigantesque plafond rocheux et la propreté du laboratoire en font le lieu de recherche où la radioactivité est la plus faible au monde. Le détecteur de l'ONS consiste en une sphère d'acrylique qui contient 1 000 tonnes d'eau lourde et est entourée de 9 600 photomultiplicateurs. L'interaction des neutrinos avec l'eau lourde produit des flashs de lumière Cherenkov, qui sont détectés par les photomultiplicateurs.
Membres de l'équipe de l'Observatoire de neutrinos de Sudbury
Alain Bellerive, Carleton University
Mark Boulay, Queen's University
Mark Chen, Queen's University
Hugh Evans, Queen's University
George Ewan, Queen's University
Jacques Farine, Université Laurentienne
Aksel Hallin, Queen's University
Douglas Hallman, Université Laurentienne
Cliff Hargrove, Carleton University
Rich Helmer, TRIUMF
Richard Hemingway, Carleton University
Jimmy Law, University of Guelph
Hamish Leslie, Queen's University
Hay-Boon Mak, Queen's University
Arthur McDonald, Queen's University
Anthony Noble, Queen's University
Robin Ollerhead, University of Guelph
Scott Oser, University of British Columbia
Barry Robertson, Queen's University
David Sinclair, Carleton University
Clarence Virtue, Université Laurentienne
Christopher Waltham, University of British Columbia