La mammite est la maladie la plus fréquente et la plus coûteuse pour l’industrie laitière canadienne. Elle est présente dans tous les troupeaux et elle entraîne une diminution de la production de lait, une augmentation des coûts de production et un effet indésirable sur la qualité du lait. La mission du Réseau canadien de recherche sur la mammite bovine (RCRMB) est de diminuer l’incidence de la mammite, de réduire les pertes économiques et de maintenir la qualité du lait en menant des travaux de recherche concertée et en assurant un transfert efficace et rapide des résultats aux utilisateurs.
L’initiative du RCRMB remonte à 2001 et revient aux producteurs laitiers québécois, par l’entremise de Novalait inc., ainsi qu’à des chercheurs québécois. Aujourd’hui, le RCRMB regroupe plus de 40 chercheurs canadiens provenant de huit universités et deux centres de recherche fédéraux. La gestion du RCRMB incombe au Comité de direction, lequel est conseillé par un comité scientifique et un comité de transfert. En plus du directeur, trois personnes se consacrent aux diverses tâches administratives, scientifiques et de transfert. L’industrie laitière joue un rôle de premier plan dans la planification du programme scientifique et du transfert des résultats ainsi que dans la gestion du RCRMB.
Les éléments du programme scientifique du RCRMB gravitent autour d’une plateforme centrale de recherche.
Les trois objectifs de la plateforme sont :
Le thème de recherche Surveillance de la mammite a pour objectifs :
Le thème de recherche Contrôle de la mammite vise :
Enfin, le RCRMB vise à transférer les connaissances et les technologies issues de ses travaux de recherche de manière rapide et efficace aux 15 000 producteurs laitiers du Canada.
Grâce au RCRMB, l’industrie laitière canadienne renforcera sa capacité actuelle et future de lutter contre la mammite et de contrôler la qualité du lait. L’atteinte d’objectifs de recherche précis et le transfert proactif des résultats de recherche aux producteurs laitiers du Canada permettront de renforcer la capacité actuelle. En outre, le renforcement de la capacité future de lutter contre la mammite se fera grâce au transfert de la technologie qui résultera des travaux de recherche et aux ressources de recherche durables (notamment le renforcement de la capacité des laboratoires consacrés à la qualité du lait et l’établissement d’une souchothèque nationale d’agents pathogènes de la mammite) et aux stagiaires hautement qualifiés qui seront issus de ce programme.
Daniel Scholl
Tél. : 450-773-8521, poste 18605
Courriel : daniel.scholl@umontreal.ca
Site Web : http://www.reseaumammite.org