Agence spatiale canadienne n’est plus un lieu de validité admissible pour les nouveaux candidats retenus dans le cadre du programme de recherche scientifique dans les laboratoires du gouvernement canadien.
Établie en 1989, l’Agence spatiale canadienne (ASC) est chargée de coordonner, au nom du gouvernement du Canada, toutes les politiques et tous les programmes civils liés au domaine spatial. L’ASC a pour mandat de :
« (...) promouvoir l'exploitation et l’usage pacifiques de l'espace, de faire progresser la connaissance de l'espace au moyen de la science et de faire en sorte que les Canadiens tirent profit des sciences et techniques spatiales sur les plans tant social qu'économique. » (Loi sur l'Agence spatiale canadienne, L.C. 1990, c. 13).
Mettant à profit la coopération internationale, le développement industriel et le savoir-faire de calibre mondial des chercheurs scientifiques canadiens, l’Agence oriente ses ressources et mène ses activités dans trois axes principaux :
Les secteurs techniques ci-dessous de l’ASC participent à la recherche spatiale :
Pour plus de renseignements sur les axes, consultez la
Stratégie spatiale canadienne.
En plus de contenir des renseignements sur les activités de l’agence, le site Web de l’ASC propose des ressources à
l’industrie et au
milieu scientifique sur :
Nous vous invitons à consulter régulièrement le site Web de
l’ASC et à vous inscrire au service d’avis par courriel pour obtenir des renseignements à jour sur les activités.
Domaines de recherche
Dans le cadre du mandat de l’ASC visant l'innovation et le développement dans le domaine des sciences, des technologies et des connaissances spatiales, ainsi que leur application pour en faire profiter les Canadiens, les activités liées à la recherche de l’ASC sont menées en collaboration avec des laboratoires de l’industrie et d’universités canadiennes, et d’autres ministères fédéraux. La recherche collaborative profite à tous les participants : l’ASC offre un environnement de travail et l’accès aux missions et projets spatiaux, alors que les universités, l’industrie et les autres ministères améliorent les éléments de recherche et de développement. C’est un atout pour les candidats de signaler les collaborations possibles avec des organisations externes dans leurs propositions de recherche.
La division de Développement de l’ingénierie (DI) est le centre d’expertise technique à l’ASC. Le Développement de l’Ingénierie a des collaborations réussies avec des universités, l’industrie, d’autres ministères et ses partenaires internationaux.
Recherches connexes
Alfred Ng
Gestionnaire, Contrôle et analyse
Développement de l’ingénierie
Tél. : 450-926-4641
Courriel : Alfred.Ng@asc-csa.gc.ca
Les activités de l’ASC dans le domaine de l’exploration spatiale sont généralement axées sur l’exploration humaine et robotique du système solaire et l’observation astronomique de l’Univers depuis l’espace. Les objectifs principaux sont : 1) acquérir des connaissances sur le système solaire et l'Univers, approfondir notre compréhension des risques du vol spatial habité et créer de nouvelles approches permettant d’atténuer ces risques, 2) accroître la présence du Canada dans l'espace et sur d'autres planètes, 3) maintenir et renforcer les technologies emblématiques du Canada et 4) élargir le bassin d'intervenants dans le domaine de l'exploration spatiale. Conformément à ces objectifs, la Direction générale de l’exploration spatiale présente les secteurs d’expertise ci-dessous.
Le Groupe de développement de l’exploration spatiale de l’ASC est chargé du développement de technologies d’exploration, ainsi que de la formulation de concepts de missions d’exploration planétaire et d’observation astronomique depuis l’espace, de la définition d’exigences, d’études de faisabilité, de l’appui au développement de concepts et à la mise en œuvre de projets, d’opérations scientifiques, de gestion de missions et d’études scientifiques. Pour ce faire, il collabore avec l’industrie et des universités canadiennes.
Recherches connexes
Les innovations du secteur spatial canadien contribuent à rendre l'industrie spatiale plus compétitive, à générer des technologies dérivées, à développer une expertise dans des domaines de pointe et à créer de nouveaux emplois pour les Canadiens. Les produits dérivés du Programme spatial canadien maximisent la portée de nos investissements dans les technologies clés, augmentant ainsi les avantages socioéconomiques des activités spatiales dont bénéficient tous les Canadiens.
Les programmes de la Direction générale de l'exploration spatiale aident l'industrie à mettre au point des technologies stratégiques dans des créneaux précis, à créer des liens avec des entreprises étrangères et à offrir un meilleur accès aux marchés internationaux. L'ASC cible de nombreux secteurs industriels canadiens, le plus souvent en collaboration avec de petites et moyennes entreprises, pour accélérer le transfert des technologies spatiales vers des applications non spatiales. Elle s'intéresse notamment aux secteurs de l'exploration gazière et pétrolière, de la géologie, des mines, du transport, de la foresterie et de l'agriculture. Chacun de ces secteurs est susceptible de bénéficier des technologies spatiales qui seront appliquées aux méthodes traditionnelles d'exploitation utilisées sur la Terre.
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En installant des instruments sur des satellites au-dessus de l’atmosphère, les scientifiques peuvent observer des étoiles et d’autres phénomènes de l’Univers qui émettent un rayonnement électromagnétique impossible à détecter au sol. Les télescopes spatiaux donnent aux scientifiques des données uniques, grâce auxquelles ces derniers peuvent découvrir des caractéristiques inédites de galaxies, de nuages de gaz, d’étoiles et de planètes, et même des exoplanètes.
Le Programme d’exploration spatiale appuie la recherche scientifique dans le cadre de ses missions et projets d’astronomie spatiale. Parmi les projets d’astronomie spatiale menés par l’ASC, signalons la réussite de la mission MOST, un télescope spatial lancé en 2003 qui fonctionne toujours et qui donne des résultats surprenants, notamment par son observation d’exoplanètes. Le Canada joue également un rôle important dans le projet du télescope spatial James Webb (JWST) de la NASA, le plus ambitieux projet d’observatoire spatial jamais entrepris, qui sera lancé en 2018. Le Canada fournit le système de guidage fin de l’observatoire et un instrument scientifique, l’imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente. Les missions Herschel et Planck Surveyor (2009) de l’Agence spatiale européenne sont des missions d’astronomie spatiale portant sur l’infrarouge lointain et le fond diffus cosmologique qui bénéficient aussi d’une participation scientifique canadienne. À l’autre bout du spectre, dans l’ultraviolet, le Canada a fourni un capteur de guidage pour la mission FUSE de la NASA. Plus récemment, le Canada a créé le module de détection du télescope indien Astrosat UVIT qui doit être lancé en 2014. Le Canada contribue un instrument à l’engin spatial de la mission ASTRO-H de la JAXA, un grand observatoire sensible aux rayons X et gamma qui sera lancé en 2014. L’ASC a aussi participé à la réalisation des nanosatellites astronomiques BRITE, consacrés à la photométrie des étoiles les plus brillantes. NEOSSat, un microsatellite doté d’un télescope spatial, sera bientôt lancé dans l’espace à la recherche d’astéroïdes proches de la Terre. Pour chaque mission, une équipe scientifique canadienne fournit de l’expertise à la mission et aide à atteindre les objectifs scientifiques de cette dernière.
Plus d’information sur les missions d’astronomie spatiale de l’ASC est disponible sur le site Web de
l’ Agence spatiale canadienne.
Dans le cadre de sa planification stratégique et de ses consultations avec d’autres agences et la communauté scientifique, Plan à long terme (PLT), l’ASC envisagera l’élaboration de nouvelles missions qui correspondent aux priorités canadiennes. L’ASC appuiera des activités initiales visant à maintenir la compétitivité afin d’offrir une contribution et de participer à d’importantes missions futures d’astronomie spatiale.
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Les sciences planétaires (y compris l’évolution et la caractérisation des astéroïdes proches de la Terre), le climat et les atmosphères planétaires, ainsi que l’aéronomie, l’astrobiologie, les activités analogues, le développement d’instruments scientifiques, le développement et l’archivage de produits de données, la protection planétaire et le contrôle de la contamination, ainsi que la documentation et la conservation des échantillons liés aux missions de sciences planétaires décrites ci-dessous. En plaçant des instruments dans des sondes, des orbiteurs, des atterrisseurs et des rovers, les scientifiques peuvent contribuer à l’atteinte des objectifs d’exploration spatiale de l’ASC dans les sciences planétaires :
L’ASC a déjà contribué à la station MET de la mission Mars Phoenix Lander de la NASA, un atterrisseur qui s’est posé dans les plaines nordiques de Mars au cours de la deuxième moitié de 2008, et à l’étude APXS du rover Curiosity (mission Mars Science Laboratory) de la NASA qui a commencé ses activités au cratère Gale sur Mars en août 2012. La station MET comprend un lidar à rétrodiffusion et à double longueur d’onde, ainsi qu’un mât doté de capteurs de pression et de température servant à étudier l’atmosphère et le climat de Mars. Le spectromètre d’analyse des particules alpha et du rayonnement X est conçu pour mesurer la composition élémentaire des roches et des sols martiens. L’ASC contribue aussi l’altimètre laser OSIRIS-REx à la mission New Frontiers OSIRIS-Rex de la NASA qui, en 2023, devrait rapporter sur Terre des échantillons de l’astéroïde 1999 RQ36, dont une partie reviendra au Canada. Pour chaque mission, une équipe scientifique canadienne fournit de l’expertise à la mission et aide à atteindre les objectifs scientifiques de cette dernière.
Plus d'information sur les missions planétaires est disponible sur le site Web de l’ASC. Les données découlant de ces études sont ou seront archivées publiquement dans le système de données planétaires du site Web de la
NASA.
Dans le cadre de sa planification stratégique et de ses consultations avec d’autres agences et la communauté scientifique, l’ASC envisagera l’élaboration de nouvelles missions qui correspondent aux priorités canadiennes. On a pu consulter la communauté scientifique sur les priorités scientifiques canadiennes dans le cadre des ateliers canadiens sur l'exploration spatiale et de leurs comptes rendus. Veuillez consulter les comptes rendus du 6e Atelier canadien sur l'exploration spatiale (CSEW6) de 2009.
Les priorités actuelles de l’ASC sont la participation à une mission internationale de retour d’échantillons de Mars et à des missions précurseurs sur la Lune ou dans l’espace cislunaire visant à faire progresser les capacités d’exploration humaine avec différents objectifs, comme l’utilisation sur place de composés volatiles aux pôles lunaires. L’ASC peut appuyer des contributions à des missions visant d’autres destinations, comme des astéroïdes ou les lunes de planètes lointaines, à condition qu’elles correspondent aux intérêts scientifiques canadiens et qu’elles puissent faire appel à des technologies emblématiques du Canada, comme des spectromètres, des systèmes robotiques, des foreuses et des éléments optiques.
L’ASC appuiera des activités initiales visant à maintenir la compétitivité afin d’offrir des contributions et de participer à d’importantes missions futures d’exploration planétaire. Les activités initiales peuvent inclure la définition d’objectifs scientifiques, des essais d’instruments et de technologies, et le développement de concepts opérationnels à des sites analogues sur Terre qui ressemblent à des aspects pertinents d’environnements planétaires.
Jean-Claude Piedboeuf
Directeur
Développement de l’exploration spatiale
Tél. : 450-926-4405
Téléc. : 450-926-4926
Courriel : JeanClaude.Piedboeuf@asc-csa.gc.ca
Recherches connexes
Les Sciences de la vie dans l’espace à l’ASC réunissent des chercheurs d’universités, de l’industrie et de différentes organisations pour apprendre comment les humains s’adaptent à la vie dans l’espace et se réadaptent après leur retour sur Terre. Les activités en science de la vie mettent l’accent sur l’atténuation des risques pour la santé et, plus particulièrement, sur l’identification, la quantification et l’atténuation des risques pour la santé associés au vol spatial. On s’intéresse spécialement à la perte de masse osseuse et musculaire, à l’adaptation du cœur et d’autres systèmes et organes à l’apesanteur, aux différences du vieillissement des organismes dans l’espace et sur Terre, aux effets du rayonnement spatial sur les êtres vivants, à la psychologie spatiale et aux neurosciences.
Les humains qui s’aventurent dans l’espace doivent surmonter deux grands obstacles. L’intensification du rayonnement présente une menace sérieuse pour les humains et les machines lorsqu’ils ne sont pas protégés par notre atmosphère. Puis, il y a l’aspect du vol spatial le plus unique, excitant et exigeant sur le plan physique : l’absence quasi totale de gravité. Le corps humain s’y adapte par des changements au cœur et au système circulatoire, au sang, aux muscles, aux os, aux systèmes sensoriels, aux systèmes qui régissent l’équilibre, ainsi qu’aux reins et à la régulation des liquides corporels. Les astronautes qui reviennent sur Terre subissent aussi des problèmes à court terme lorsque leur corps se réadapte à la gravité terrestre. On s’intéresse aussi aux stress psychologiques qui se manifestent lorsque des astronautes et cosmonautes sont confinés et isolés pendant de longues périodes dans un engin spatial, ainsi qu’aux changements connexes dans le rendement de l’équipage.
Étant donné qu’un vol dans l’espace est coûteux et risqué, les chercheurs et les cliniciens demandent de plus en plus qu’il soit possible de faire des analyses sur place d’échantillons biologiques. Cette situation empirera si les missions d’exploration humaine s’étendent au-delà de l’orbite basse terrestre (LEO).
Dans ce contexte, la Direction des astronautes, de la médecine spatiale et des sciences de la vie prévoit mettre l’accent sur le développement de nouvelles capacités dans les domaines suivants :
Dans la plupart des cas, les travaux de recherche commandités par l’ASC dans le domaine des sciences de la vie sont réalisés grâce à un financement externe établi dans le cadre de concours ouverts et les recherches proprement dites ont lieu à l’extérieur de l’ASC. Toutefois, il peut y avoir des occasions d’activités dans les sciences de la vie à l’ASC, en collaboration avec des entités extérieures, pour réaliser des études ayant un lien direct avec ses programmes (p. ex. le développement de processus d’archivage des données).
Site Web : Agence spatiale canadienne - Sciences
Nicole Buckley
Scientifique en chef, Station spatiale internationale et Santé et sciences de la vie
Tél. : 450-926-4744
Téléc. : 450-926-4766
Courriel : Nicole.Buckley@asc-csa.gc.ca
Recherches connexes
Le mandat de la Médecine spatiale opérationnelle est de promouvoir et d’assurer la santé globale (bien-être physique, mental et social) et la sécurité des astronautes canadiens pendant toutes les phases des missions spatiales. C’est pourquoi la Médecine spatiale combine différentes spécialisations de la médecine, du génie et de la technologie pour étudier les effets du vol spatial sur les êtres humains et éviter les problèmes reliés à l’isolement et aux conditions uniques et extrêmes de l’espace, ainsi que pour relever les défis que présente la prestation de soins au cours d’un vol spatial.
Les champs d’intérêt particuliers de la Médecine spatiale sont :
Site Web : Agence spatiale canadienne - Médecine spatiale
Jean-Marc Comtois
Directeur
Astronautes, sciences de la vie et médecine spatiale
Tél. : 450-926-4755
Téléc. : 450-926-4707
Courriel : Jean-Marc.Comtois@asc-csa.gc.ca