Une ancienne étudiante prend des jeunes du secondaire sous son aile

(Source de l'image : Vancouver Island University Vancouver Island University)

En septembre 2021, une ancienne étudiante de la Vancouver Island University (VIU), Samuelle Simard-Provençal, a effectué une démonstration de baguage d’oiseaux à des filles et des jeunes autochtones dans le but de les intéresser aux sciences biologiques et aux différents parcours de carrière qu’elles offrent.

« C’est une occasion pour les jeunes scientifiques d’explorer différentes facettes de la biologie et d’essayer quelque chose qu’on ne fait pas habituellement dans un cours de science à l’école secondaire », explique Mme Simard-Provençal. « Je ne connaissais rien de l’écologie lorsque j’étais au secondaire. Je croyais qu’on étudiait en biologie pour devenir médecin ou biologiste des pêches. J’ai donc pensé offrir cette démonstration pour faire découvrir aux élèves que l’écologie et la biologie offrent différentes possibilités. »

Durant la démonstration, les jeunes de la Nanaimo District Secondary School ont appris à connaître les espèces d’oiseaux de la région ainsi qu’à tenir, à baguer et à relâcher correctement les oiseaux. Mme Simard-Provençal, qui a obtenu un baccalauréat en sciences avec une majeure en biologie et une mineure en mathématiques plus tôt cette année, a organisé cet atelier grâce à une subvention pour étudiantes et étudiants ambassadeurs du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette subvention vise à inciter les étudiantes et étudiants du niveau postsecondaire et les boursières et boursiers postdoctoraux à parler, à titre de mentors et de modèles, de leur grand intérêt pour les sciences et le génie aux jeunes issus de groupes sous-représentés et désavantagés dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).

Mme Simard-Provençal mentionne qu’elle ne connaissait pas les possibilités de carrière qu’offrait le programme de biologie de la VIU lorsqu’elle s’y est inscrite, mais qu’elle a choisi cette discipline parce qu’elle aime les animaux et le plein air. C’est lorsque M. Eric Demers, professeur de biologie et codirecteur du département de biologie de la VIU, a fait une présentation dans un de ses cours de première année qu’elle a découvert le baguage d’oiseaux et la possibilité d’y participer bénévolement.

Mme Simard-Provençal indique que le baguage est une façon formidable d’étudier les oiseaux et qu’elle espère mettre ses habiletés à profit dans un proche avenir.

« C’est une expérience incroyable; j’ai été séduite sur-le-champ! Avoir l’occasion de tenir dans ses mains des oiseaux sauvages aussi beaux et colorés ― c’était un aspect de l’écologie complètement différent de ce que je connaissais », raconte Mme Simard-Provençal en ajoutant que c’est une expérience pratique à laquelle elle ne savait même pas qu’elle avait accès en tant qu’étudiante de première année. « On en apprend tellement plus sur un oiseau quand on peut le tenir dans ses mains! »

Mme Simard-Provençal explique que le baguage d’oiseaux lui a fait découvrir toute la communauté d’ornithologues de la région de Nanaimo et que celles et ceux qui lui ont offert amitié et mentorat ont exercé sur elle une influence plus importante qu’elle ne l’aurait cru possible.

Mme Simard-Provençal compte commencer l’automne prochain une maîtrise en biologie à la University of Windsor qui portera sur la migration et les déplacements des plectophanes des neiges (ou bruants des neiges), des oiseaux chanteurs de l’Arctique dont la population est en déclin. Ce projet de recherche l’amènerait, elle l’espère, à se rendre au Nunavut en été et, en hiver, un peu partout dans le sud du Canada. En attendant, elle prévoit de participer bénévolement à des projets de baguage d’oiseaux en dehors de l’île de Vancouver cet hiver, en plus d’élaborer un projet de surveillance des nids d’effraies des clochers qui vivent sur l’île.

Le présent article a été traduit et publié avec l’autorisation de la This link will take you to another Web site Vancouver Island University (en anglais seulement).

Récit suivant

Une étude de l’Université du Manitoba montre l’incidence des périodes de confinement liées à la COVID-19 sur la plupart des oiseaux d’Amérique du Nord

Une étude de l’Université du Manitoba montre l’incidence des périodes de confinement liées à la COVID-19 sur la plupart des oiseaux d’Amérique du Nord

Bulletin Contact

Recevez par courriel des mises à jour sur les activités du CRSNG. Consultez tous les numéros.

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Youtube
  • Instagram